Affaire Debordo : DJ Lewis appelle à la clémence et à la réconciliation dans le milieu artistique
Abidjan, 14 novembre 2025 — Dans un contexte tendu marqué par les retombées judiciaires et médiatiques de l’affaire Debordo, l’artiste DJ Lewis a pris la parole pour clarifier sa position et lancer un appel vibrant à la paix, à la solidarité et à l’humanité au sein du milieu culturel ivoirien.
Suite à son précédent message plaidant pour la clémence envers Debordo Leekunfa, DJ Lewis a reçu une avalanche de réactions, allant des encouragements aux critiques virulentes. Dans une nouvelle déclaration, il insiste sur un point crucial : « Je ne cautionne pas les actes de Debordo. Je ne les encourage pas. » Lui-même ayant été la cible de piques et d’attaques de la part de l’artiste mis en cause, DJ Lewis affirme comprendre la douleur et la colère de ceux qui ont été blessés, notamment les artistes Kerozen et Nama Bouaké, auxquels il adresse publiquement ses excuses.
Mais au-delà des différends personnels, DJ Lewis invite à une réflexion collective : « Depuis quand sommes-nous devenus un peuple qui souhaite le pire à l’autre ? Depuis quand la chute d’un frère nous fait sourire ? » Il dénonce la tendance à transformer les déboires judiciaires en spectacle, et rappelle que « la prison n’a jamais réparé un cœur blessé » ni « apaisé un conflit de communication ».
Son intervention se veut un plaidoyer pour une justice équilibrée, capable de sanctionner sans détruire, de corriger sans humilier. Il interpelle les autorités, les juges et les acteurs du secteur culturel, leur demandant de faire preuve de discernement et de compassion. « Est-ce un crime de demander la clémence ? Est-ce de l’hypocrisie ? Ou est-ce simplement un appel à l’humanité ? », questionne-t-il.
DJ Lewis conclut son message par un appel à la paix et à l’amour, réaffirmant que le monde artistique ivoirien est avant tout une famille : « Et une famille ne se réjouit jamais de voir un membre au sol. »
Dans un climat où les clashs et les polémiques prennent souvent le pas sur la solidarité, cette prise de position marque un tournant vers une possible réconciliation. Reste à savoir si elle sera entendue par les différentes parties concernées.



Chronologie des faits : de l’interpellation à la détention


